LES RUMEURS

Mevin aurait perdu la vie de la plus triste façon en port de Tihomir(32) en Sartar.

On raconte que le pauvre Roderid ignorait les vertus des poudres, potions et autres décoctions des apothicaires.
Lui qui avait été si bien formé par la famille du prince Rulrik.

C'est grande pitié.

Roderid,le preu,Duc de Ventoux est mort dans la nuit d'une forte fiévre à l'âge de 43 ans.

Gloire à Golrik le chaleureux,les familles de Goldek et Golrid vous remercient de cette accueil digne de votre glorieuse famille.

On raconte que les anciens seigneurs de Kald, devenus consanguin pour la plupart seraient jaloux des relations qu'entretient la famille de Rulrik avec les nouveaux seigneurs.
De nombreuses rumeurs ont ete lancées qualifiant régulièrement ses vassaux de pantins, marionnette...

Ce fut le cas de Roderid, puis maintenant de la famille de Baldek

Ces deux familles ont ete guidées avec succès par la bienveillante famille de Rulrik. Ce dernier prenant grand soin de contacter chaque nouveau seigneur sans se soucier de leur précédente expérience en Kald.

Qu'on se le dise...

Il se dirait que les relations entres les familles de Baldek et de Golrik vont bien au-delà de la simple consanguinité, on parle ici de diablerie. La "famille" Baldek ne serait qu'une marionnette désincarnée qui s'eveillerait au gré des envies de son maître, celui-là même qui parlait jadis de chevalerie, d'honneur,à scellé un pacte avec le malin.
Cette famille a enfin révélé son véritable visage celui du démon.

On raconte que Rulrik, inspiré par les tragiques évènements passés, aurait une vision bien différente du code de chevalerie porté par sa famille. Il croirait aujourd'hui davantage aux fameuses lois de Kald.
Il aurait changé de blason dans le but de marquer cette différence de point de vue.

On raconte que la consanguinité dans les familles Kaldéennes est arrivée à un tel niveau qu'il en devient difficile de distinguer ces seigneuries.

On raconte qu'en cette année 1685, le mercenaire Gilgamesh, dit le Couard, aurait mené a bien sa quête en assassinant le valeureux mercenaire Baldek, membre d'une famille récemment arrivée en Kald.

A l'issue de ce combat, de lourdes pertes ont été à déplorer des deux côtés. Rulrik, la rage au ventre, mis immédiatement son armée en route pour porter assistance à Baldek, mais ne parvint point sur place à temps.

Suivant les traces laissées par la troupe composée d'environ trois milles hommes du Couard, Rulrik rattrapa Gilgamesh, caché dans les massifs de Dramen tel un brigand apeuré.

Voyant l'armée de Rulrik approcher, le Couard Gilgamesh se retrouva vite seul, abandonné par ses hommes et tenta de fuir. Affecté par ses longues années d'oisiveté en Kald, le Couard se hissa péniblement sur sa monture. Ce spectacle pitoyable se déroula sous les yeux d'un Rulrik débordant de mépris. Rulrik insulta le vieillard et chargea un soldat de bas rang de s'occuper la besogne... la bête vile et pitoyable fut abattue sans aucune cérémonie. Le laissant agonisant dans son vomi et son sang, Rulrik reprit la route vers son royaume de Mitsokaï afin de célébrer la victoire, et de participer aux funérailles de son ami Baldek.

Le pestiféré, s'accrochant à la vie telle une tique aux bourses d'un taureau, vendit son âme à la magie noire pour que sa pitoyable présence hante encore, pour quelques jours, les terres de Kald.

C'est finalement de vieillesse, après avoir perdu ses terres, sa réputation et son âme que l'immondice rendit son dernier soupir.

Le mois suivant, le fils de Gilgamesh, Nabucho aurait fait parlé de lui en Yrédia, pays en proie à un soulèvement suite à la mort du seigneur Golrik. Rulrik le mit à mort sans plus de réflexion : fils de la bête il était, abattu comme une bête il fut.

On raconte qu'en cette année 1685, la justice l'a remporté sur l’infamie.

On raconte que le petit prince dont le prédécesseur prétendait imposer au monde de Kald les principes de la Chevalerie a du égarer le manuel de son pépé.