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histoire:la_fin_de_l_empire

370-400 Les guerres Invasionistes et la fin de l’Empire

An de grâce 370,

<enl>A</enl>près une victoire éclaire des armées éryliennes au Sud du contient, le monde doit à nouveau faire face à la monté d’Érylyn dans l’univers Kaldéen. Et à nouveau, l’Alliance tente désespérément de freiner l’avancée de l’ennemi de toujours. Tout d’abord, faisons ensemble la carte géopolitique de Kald vers l’an 370 :

- La Guilde des Dragons vient de fêter ses deux siècles d’existence, en effet, c’est la plus vielle communauté du monde. Elle partage l’Église avec ses alliés Levants et contrôle la quasi totalité du Nord, à savoir : Varalind, Fall Kirk, Goréhandal, Sartar, les nouvelles terres (baptisé Terre des Légendes par son explorateur Dekork, le Navigateur, Duc des Dragons) c’est-à-dire Olavenslok et Bradorshvan mais aussi quelques fiefs en Gallica (environ 1/4 du pays).

<enl>L</enl>eurs immenses territoires, leurs puissantes et nombreuses armées, leur influence religieuse et leur 35 familles membres font des Dragons la première puissance mondiale et l’arbitre de Kald. Mais ce mastodonte cache en réalité une économie relativement faible, des armées particulièrement dures à renouveler, une lenteur alarmante dans la prise de décision, et cela sans compter les nombreuses idéologies présentes.

- Les Royaumes du Levant, alliés de toujours des Dragons, sont la réunion des anciennes familles de la Horde Croisée qui chassa de Terre-Neuve (ex Tartagne Unifiée) le Clan des Tartans, terres dont ils ont pris possessions. Le Levant possède en supplément de Terre-Neuve, Caledra, gain d’une guerre récente contre les Stipendiés, communauté qu’il a détruite avec l’aide des Fidèles. En plus d’avoir, une économie florissante, d’énormes armées -dont la plupart sont parmi les plus puissantes du monde- le Levant contrôle aussi l’Église depuis la chute de la Sainte Ligue Renaissante lors de La Guerre Impériale, Église qu’il utilise comme arme. Son influence est tout de même limitée par son éloignement géographique. De plus, aucune flotte au monde n’est capable de transporter ses armadas de Terre-Neuve à Kald.

- La Sainte Ligue Renaissante, dernière communauté religieuse de Kald, renaît enfin de ses cendres après de longues et dures années noires (voir plutôt rouge sang) offerte par le Roi Stipendier Ibn Rushd le cruel. Elle est à nouveau installée en Brastoven, pays accordé par les vainqueurs de la guerre contre l’empire des Stipendiés de la Rose. Elle a une économie assez faible et des armées quasi inexistantes.

- La Résistance, communauté assez discrète, alliée aux Dragons et au Levant, s’est installée en Tchalan où elle forme de jeune famille avec à sa tête Sire Barberousse.

- Les Fidèles, grands vainqueurs de la guerre contre les Stipendiés ayant obtenu Dorasterre et Britéria en plus de l’île d’Ostrie (bien que leur efficacité militaire puisse faire douter quant à la crédibilité de leur trophée). Ils ont prouvé qu’ils étaient une des puissances montantes du moment lors de leurs attaques éclaires contre les Valédusiens. Leurs chefs, tous éryliens, sont hélas en désaccord quant à la politique à suivre. Une élection censée résoudre le problème et donner un chef fixe amena Joeledren au pouvoir, mais ses détracteurs menés par Enkhil l’accusèrent d’avoir trafiqué et influencé des bulletins. Nouveau problème, leur réarmement en éléphant de guerre est ralenti par de nombreux pillages en Dorasterre, certaines terres furent même désertées de toute population.

- Le Cénacle de la Main Noire, seconde communauté érylienne, possède Altreas et Érylyn ainsi qu’environ 1/3 de Gallica. À sa tête, Willow, descendance des Empereurs qui dominèrent Kald au début du siècle. Cette communauté particulièrement redoutée vient de sortir victorieuse de ses dernières campagnes contre les Valédusiens au Sud, montrant ainsi sa nouvelle force militaire et… politique (dans le sens érylien du terme). Cependant, ses immenses armées sont difficiles à entretenir faute de terres suffisantes et de son éloignement des zones de commerces, ce qui rend sa situation financière bien délicate. Problème que son leader tente de résoudre par une politique agressive et expansionniste.

- L’Union des Valédusiens est en quelques sortes la descendance des Stipendiés de la Rose. Sauvée « in extremis » par la diplomatie Dragonne lors de leur dernière débâcle contre l’Érylyn, elle conserve Abéda et Al Razzim et a aussi obtenu le centre de Gallica (environ un tiers du pays). Sa faiblesse en ressources et son manque crucial d’unité lourde dans son armée est cependant rattrapée par de nombreux membres expérimentés dont certains sont même des descendants de Tartans plus que reconnu pour leurs capacités militaires. Ses dirigeants revendiquent plusieurs fiefs en Dramen et Mitsokaï qu’ils avaient arrachés à la Sombre Invasion grâce à la trahison du Roi Milambert et des négociations qui ont suivi ; terres que la SI avait finalement reprises par la force lorsque les éryliens envahirent Abéda et Al Razzim.

- La Sombre Invasion, rivale de l’Union depuis leur création, est une communauté expansionniste installée à l’Est de Kald, elle contrôle Yrédia, Mitsokaï et Dramen. Elle possède une économie en plein essor, de bonnes armées bien équipées et aussi d’excellentes relations avec les Levants et les Dragons. Mais cette puissance n’est que façade. La plupart de ses membres sont inexpérimentés tandis que les autres rivalisent pour le pouvoir pendant que son dirigeant légitime, Greendis, est atteint d’une bien étrange maladie l’empêchant de réagir. Enfin, certains menés par le Duc Katsurick tentent des complots divers afin d’entrer en guerre contre le Cénacle et récupérer ses terres. Mais… Ses armées sont-elles prêtes à affronter l’immortelle Érylyn ?

<enl>L</enl>’attaque du Cénacle et des Fidèles sur les Valédusiens a grandement augmenté les tensions entre le Cénacle et le Levant, ce dernier, prévoyant une traîtrise des éryliens, chose réputée courante, envoie des renforts en Caledra, les armées arrivées augmentent alors rapidement leur nombre avec de puissants chars de guerre. Ceci ne calme guère le jeu. Des querelles personnelles viennent alors compliquer les choses : plusieurs seigneurs s’entretuèrent et le Prince Winston fut assassiné. S’en est trop pour le Levant qui juge Willow responsable de cette guerre non déclaré et exige la tête de tous les éryliens ayant participé aux affrontements ! Willow voyant les événements définitivement irrésoluble par la diplomatie accepta l’inévitable : « Le Cénacle de la Main Noire déclare la guerre aux Royaumes du Levant et leurs alliés!» Les troupes du Cénacle déferlèrent sur Caledra écrasant les soit disante indestructibles armées du Levant. Et oui, les attaques éclaires éryliennes s’avérèrent une fois de plus la plus meurtrière stratégie du monde. Willow gagna son pari, la bataille de Caledra se transformait en boucherie à mesure que le temps s’écoulait, les armées Levantines se firent massacrer et de grand nom tombèrent sous les coups des éryliens, tel que Fredgar, Sérunic ou Ivar tandis que d’autres devinrent immortels tel que Dame Fortuna du Cénacle qui détruisit à elle seule près de la moitié des troupes adverses.

<enl>M</enl>ais alors que les victoires s’enchaînèrent au Sud, une effroyable nouvelle parvient de Dramen. Sir Erathia du Cénacle de la Main Noire et son armada de plus de 40 000 hommes vinrent d’être abattu par les deux leaders de la Sombre Invasion : Tregoviste et Fantogit. Pourquoi cette étrange entrée en guerre ? Revenons à la phrase précédemment citée : « Le Cénacle de la Main Noire déclare la guerre aux Royaumes du Levant et leurs alliés! » Leurs alliés ? Ce possessif indiquait en fait l’Union des Valédusiens qui fut d’ailleurs bien surprise de voir à nouveau des éryliens les attaquer. Ils n’étaient pas officiellement alliés au Levant… contrairement à la SI ! Ses dirigeants provisoires, ayant conclu une alliance de défense mutuelle avec le Levant peu avant la guerre, prirent peur en voyant les 40 000 hommes du fils des Rois de Dramen aux portes d‘un de leur pays et répliquèrent par l’agressivité.

<enl>W</enl>illow répondit au meurtre d’une de ses plus grandes armées par un ordre d’assaut sur Dramen, mais les Invasionnistes en sortirent victorieux lors de la bataille de Nastel malgré de lourdes pertes et quelques disputes entre Valédusiens et Invasionnistes alliés contre leur gré. Encouragés par les quelques victoires Valédusiennes en Gallica, les Invasionnistes poursuivirent les combats jusqu’en Érylyn qui, à son tour, se transforma en un immense champ de bataille. Érylyn, incapable de redresser la situation à son avantage, serait-elle déjà en difficulté ?

<enl>L</enl>a SLR ? Ils se sont clairement dits neutres. La Résistance ? Elle reste toujours aussi silencieuse. Les Dragons ? Ben ils votent leur entrée en guerre. Ben oui, les dragons ça votent et comme les scrutins ne sont jamais tenus à jour, il faut recommencer le vote, puis comme le résultat convient pas à certains chefs, on recommence et ainsi de suites…

<enl>C</enl>ependant, deux événements vont bouleverser le cours des batailles : Tout d’abord, la trahison de Maureen, Princesse de Bolen de L’Union des Valédusiens, Al Razzim, Abéda, et presque deux tiers de Gallica furent donnés aux éryliens sans un seul combat ou prise de contrôle avec en prime l’assassinat du leader de la SI, Fantogit, et la destruction de plus de la moitié des 40 000 guerriers d’élites du sir Katsurick. Ensuite, les Fidèles déjà prêts depuis bien longtemps à cette guerre, et après un rapide vote, s’élancèrent dans le conflit avec en tête de liste sire Lucifer. Ces guerres ressemblent décidément de plus en plus à la Grande Guerre où l’Est et l’Ouest s’était vaillamment affronté à la fin du second siècle. Les armées Fidèles allaient finalement faire naître la plus grande offensive de cette guerre… En effet, la contre-attaque de l’Ouest fut aussi incroyable qu’efficace. La Sombre Invasion et les Valédusiens furent chassées de Gallica et Érylyn et repoussées jusqu’en Mitsokaï. Certains paysans des oasis Nord d’Yrédia affirmèrent même avoir vu des soldats levant l’étendard érylien.

<enl>A</enl>près seulement deux années de guerre consécutive et un avantage indiscutable d’Érylyn, l’Alliance de l’Est est de nouveau prête à l’attaque ! Les troupes Levantines sont enfin arrivées dans les eaux Yrédiennes, avec à leur tête Haymar, le meneur des Royaumes du Levant en personne. Les Valédusiens, réfugiés en Mitsokaï après leur défaite au Sud et en Gallica lancent un raide en Dramen afin de déblayer le passage au Levant. Ce qui est couronnée de succès. Les sires Elongwen, Tenderis et Wyldred parviennent à défaire à eux trois la plus grande partie des armées d’éléphants Fidèles en Dramen. Les éryliens alors très affaiblis ne purent que fuir vers l’Ouest devant les armées du Levant. Pis ! Les Dragons viennent finalement de voter leur entrée en guerre au côté de l’Est. Les défaites éryliennes s’enchaînent, Dramen et Gallica tombent, Willow est assassiné lors d’un complot de la Sombre Invasion, par Enkhil, Fidèles en totale opposition avec ses deux leaders Joeledrens et Lucifer. Érylyn et Altreas sont envahis. À l’aube de la troisième année de guerre, les Fidèles tentent de se retirer du conflit, laissant seul le Cénacle qui ne tarda pas à donner sa reddition… « La Guerre de Trois Ans », ou comme on l’appellera plus tard, la « Première Guerre Invasionniste » est enfin finie, en l’an 373. Bien que courte, cette guerre de mouvement a vu s’unir l’Union et la SI, deux ennemis d’hier, mais a aussi fait couler beaucoup de sang : bien plus d’1 000 000 d’hommes sont morts pour au final… peu de chose. En effet, contre toute attente, c’est les Dragons et leur diplomate Hildebald qui président les négociations malgré leurs arrivés tardifs et leurs implications réduites. Ces derniers désirent un équilibre entre les forces Valédusiennes, Invasionnistes et Éryliennes afin de limiter les conflits entre ces trois communautés très guerrières. C’est pourquoi les frontières changèrent finalement peu. Le Levant reconnaissant Caledra trop loin de leur continent pour défendre ce pays, le céda aux Valédusiens. Les Valédusiens désirant d’avantage de terres « centrales » plutôt qu’un pays désertique de plus, échangèrent Caledra au Cénacle contre seulement quelques fiefs en Altreas. Les Fidèles durent juste se défaire d’une bande de côtes en Dorasterre pour la Résistance. Cette guerre changea aussi les mœurs. Les Dragons n’étaient plus vus comme les libérateurs et les défenseurs du pluralisme Kaldéen, mais plutôt comme de vils opportunistes avides de terres plus florissantes que celle du Nord et qui rentrent en guerre une fois que tout le monde est mort afin de défendre leur intérêt politique et économique. De plus, malgré leur alliance de défenses mutuelles avec le Levant, ils ne sont pas immédiatement intervenus pour les aider lors du massacre de Caledra…

<enl>H</enl>élas pour les paysans, la paix ne dura pas. Les Invasionnistes étaient loin d’être satisfait. Après tout ce sang coulé, les Dragons leur ont retiré toutes possibilités de gain. Pas un fief de perçu. Cette envie de combat poussa aussi cette communauté à rechercher de nouveaux membres plus expérimenté, ils en trouvèrent, oui, mais ceci permis aussi à de nombreux traîtres de revenir ou de s’infiltrer. Certains Levants affirmèrent qu’au final, il y avait plus d’éryliens dans la SI que dans le Cénacle… Les Valédusiens, eux, n’avaient pas oublié les assauts Fidèles en Abéda. Or ils étaient aujourd’hui bien plus puissants qu’eux. Ils avaient la possibilité de recruter toutes les meilleures unités de Mitsokaï, Yrédia, Dramen, Gallica, Altreas, Abéda et Al Razzim. Cela ne leur permettaient-ils pas une vengeance face aux armées Fidèles affaiblies plus que jamais? Peut-être même qu’ils auraient le soutien de la SI qui n’a guère apprécié de voir des armées d’éléphants dévaster Dramen…

<enl>M</enl>ais les éryliens sont aussi bons manipulateurs que traîtres… Sir Ichimaron, fils de Willow, démontra qu’il possédait les mêmes talents de diplomates que ses ancêtres. Il parvint à convaincre les leaders de l’Union, (Tenderis) et de la SI (Karkarof) qu’ils y gagneraient plus en s’alliant et en envahissant l’Empire Dragon. En plus des nombreuses terres à y gagner, cela débarrasserait Kald des pacifistes qui détruisent les espoirs de conquête et de gloire des jeunes loups des trois communautés. Ichimaron, Tenderis et Karkarof conclurent donc un pacte afin de rayer les Dragons de la carte. Dès début 374, les Valédusiens déferlèrent en Fall Kirk, extrêmement bien préparés, leur attaque surprise coûta la vie à de nombreux grand seigneurs Dragons. Tenderis Roi de l’Union n’hésita pas à mener ses hommes jusqu’au fin fond de Varalind afin de pourchasser des Princes ou Duc Dragons et fragiliser leur système déjà peu stable. Le Nord de Gallica fut rapidement sous contrôle de l’Union. Les Invasionnistes, eux s’attaquèrent à Sartar mais avec d’avantage de problème. Sir Avon trahissa la Sombre Invasion et offrit 1/3 de Dramen aux Dragons. Pire ! Il assassina l’héroïque Roi Sénillios, affaibli après avoir triomphé de 6 puissantes armées Dragonnes. En plus de tous ses problèmes à l’Ouest et au Nord, la SI doit prévoir des troupes en réserves en Yrédia, en effet, les Royaumes du Levant menacent d’intervenir en faveur de leurs alliés Dragons. Enfin pour couronner le tout, Dame Cianna de la Guilde vient de revenir de pèlerinage et se retrouve à la tête d’une armée de 30 000 hommes d’élites au Sud du pays…

<enl>L</enl>es éryliens ? C’est bien là qu’est le problème. Ils n’attaquent pas. Ichimaron affirme n’être nullement au courant des assauts perpétrés envers les Dragons. La SI et les Valédusiens semblent bien en mauvaise posture. Les éryliens ne les aident pas comme prévu. La SI doit faire face à des traîtres et à des attaques par le Sud. Le Levant réunit ses troupes. Pourtant, après plusieurs long mois de guerre, la victoire semble tout de même acquise pour l’alliance SI/Union. Les Seigneurs dragons sont incapables d’arrêter les assauts adverses et fuient par milliers en Terre des Légendes laissant libre champ aux nombreux pilleurs. Le Levant a finalement été convaincu par la SI de ne pas intervenir militairement. Enfin, l’armée de Cianna commence à se disperser faute de financement (et malgré la trahison du sir Greendis de la SI qui tente de lui trouver des fonds) avant d’être finalement tué, elle et ses 15 000 derniers hommes par le nouveau Roi Invasionniste Tarent. Mais l’intervention du Cénacle changea l’équilibre des forces. En effet, après de nombreux débats en communauté, ceux qui avaient organisé la chute de l’Empire du Nord allait le sauver.

<enl>L</enl>e Cénacle de la Main Noire déclara la guerre aux Valédusiens affaiblis, (tout en assurant les Invasionnistes de leur éternel et indestructible traité de paix). Les Valédusiens ne peuvent poursuivre des assauts au Nord et se défendre des armées éryliennes du Sud, ils sont rapidement écrasés malgré une vigoureuse défense. Le Nord d’Altreas et les pays du Sud sont rapidement occupés. La SI, elle, se replie et se retranche en Mitsokaï. Mais la catastrophe continue et les trahisons aussi. Le Roi Tarent est tué après avoir triomphé de 7 Dragons, assassiné par sire Winbow du Cénacle (ces deux communautés étant censées être en paix). L’année 376 marque la fin des combats… officiellement. Une trêve est conclue pour engager des négociations de paix. Mais cette dernière est impossible : tout d’abord, malgré la trêve, les Dragons n’hésitent pas à continuer de tuer tous les Invasionnistes et Valédusiens en Gallica tout en prenant les provinces. Ensuite, la SI et l’Union préfèrent mourir au combat dans l’honneur plutôt que de signer un traité prévoyant le dépouillement des vaincus de la quasi-totalité de leurs biens (Abéda, Al Razzim, Altreas Nord, Gallica Centre, Dramen et Mitsokaï, bref tout sauf Yrédia) et la dissolution de l’Union des Valédusiens. Le Cénacle, détestant les discutions qu’il juge inutile, lance une nouvelle attaque surprise, rompant la trêve. Les Invasionnistes, non préparés, sont rapidement massacrés et une dernière vague de traîtres acheva la SI après la mort du dernier Roi Invasionniste : Sénibril assassiné par Sire Winbow. Erathia et Milmabert désormais plus du côté du Cénacle qu’autres choses, parvinrent au statu de leader et firent disparaître la SI. Les Valédusiens connurent le même sort peu après. La « Deuxième Guerre Invasioniste » finit dans le sang. La Sombre Invasion et l’Union des Valédusiens, n’existant plus, leurs ex-membres rallièrent les Royaumes du Levant, espérant une future vengeance contre l’Érylyn et la Guilde des Dragons. Le Cénacle s’empara d’Al Razzim, Abéda et de ce qui leur manquait d’Altreas ; les Dragons s’approprièrent l’intégralité de Gallica ainsi que Mitsokaï, (gain qui ternit toujours plus leur image). Sir Erathia et ses hommes gardèrent Yrédia et Dramen. Bien qu’officiellement du Cénacle de la Main Noire, le Draminois désire recréer une Académie de Dramen en fusionnant avec la SLR afin de s’assurer le soutien de nombreux prêtres. Mais le Levant s’y opposa et parvint à convaincre les dirigeants de la pieuse Ligue de refuser ce qui lui semblait être une absurdité.

<enl>A</enl>lors que tous les yeux sont tournés vers l’Est, regardant agoniser l’Union et la SI, un conflit Fidèles/Résistance éclate. Friedrich, leader et suzerain de la Résistance est assassiné par Lucifer en Dorasterre, lors d’une embuscade où le traître Anchab se dévoile. Nul ne sait vraiment à quoi cela est dû. Il semblerait que la tension montait depuis longtemps entre ces deux communautés : des injures étaient échangées et les armes affûtées depuis au moins la fin de la Première Guerre Invasionniste. (Et il faut l’avouer, les Fidèles de l’Empire ont été réunis dans l’unique but de s’emparer de Tchalan, non ?) Toujours est-il que la guerre ouverte est déclenchée. Les Fidèles par leur supériorité numérique et matérielle prennent naturellement l’initiative. Avantage qu’ils exploitent malheureusement mal et peu. Les premiers assauts Fidèles sur Tchalan sont de grands échecs. Les seigneurs envoyés sont inexpérimentés et mêmes l’arrivée de la Salamandresque en renfort ne suffit pas à changer le cours des batailles. Les principales puissances, à savoir : Les Royaumes du Levant, la Guilde des Dragons et le Cénacle de la Main Noire signent un accord de « non-intervention » dans ce conflit… accord qu’aucun parti ne respecte. Plusieurs Dragons tels que Ledagonnier ou Henimrod, mécontent de la politique isolationniste d’Hildebald, viennent aux secours de la Résistance. Les éryliens du Cénacle déclarent leurs terres sous loi martiale et tuent tous ceux qu’ils voient indépendants (y compris les résistants bien connus sous prétexte qu’ils sont vus comme sans communauté) ainsi que toutes les armées partant en direction des terres Fidèles. À la fin du conflit, le Cénacle n’hésitera pas à envoyer ses propres membres se battre aux côtés des Fidèles. Le Levant envoie également des renforts. Face au peu de volonté des Fidèles, qui la plupart préfèrent préserver leur puissante armée continentale plutôt que risquer leur vie dans les îles, les Résistants prennent l’avantage. Malgré leur faible armée, ils parviennent à repousser l’envahisseur jusqu’en Ostrie où les combats se poursuivent. Notons l’héroïsme des Résistants et plus particulièrement celui de Chrétien, le pieux Capitaine mercenaire, descendance d’une lignée de membre de la Résistance dont le célèbre Cardinal du même nom, qui n’hésita pas à partir jusqu’en Dorasterre défier ses adversaires, en passant par Ostrie avant d’être rappelé en Tchalan afin de stopper une contre-offensive érylienne. Mais une nouvelle vague de renfort Cénaclien redonne un nouvel élan aux forces Fidèles qui reprennent alors les assauts. Assauts bien plus meurtriers que les premiers. Les Résistants, incapables de renouveler rapidement leur armée, furent vaincus à l’usure. Ils ne purent contrer la dernière offensive Fidèles et durent abandonner Tchalan après la chute d’un dernier bastion en Noalani, composé des sires Ledagonnier, Friedrich ainsi que Senimrod. Attention, ils étaient loin d’être exterminés ! Même si les Dragons et Levants ne sont pas intervenus directement et officiellement, et n’ont par conséquent pas tenu leur alliance totale avec la Résistance (de peur d’une guerre avec le Cénacle), ils n’ont, pour autant, pas abandonner leurs frères d’arme ! Le Levant donne asile à la Résistance en Terre-Neuve. Après quelques débats, il lui fait même don de Vahanûn afin qu’elle se réorganise et se réarme. Les Résistants ont donc perdu une bataille mais pas la guerre et ils imaginent déjà leur retour !

<enl>P</enl>endant ce temps, les Dragons connaissent de multiples accrochages avec le Sir Erathia, Roi de Dramen et d’Yrédia, qui revendique Mitsokaï. Ce dernier s’est rallié à lui quelques hommes au sein de Cénacle et qui sont déjà plus fidèles à lui et à sa future communauté qu’il désire créer, qu’aux éryliens du Cénacle. Les Dragons évitent cependant le conflit car Erathia est aussi soutenu par bon nombre de Levants, majoritairement ex-SI et Valéusiens, ces derniers en veulent naturellement à Erathia pour sa « trahison » mais encore et toujours plus aux Dragons, jugés hypocrites et hégémoniques. Étrangement, le problème fut réglé par Sir Ichimaron leader du Cénacle : alors qu’Erathia se jeta finalement sur plusieurs dragons dont il vînt à bout, Ichimaron le rattrapa, écrasa son armée et le tua. Est-ce un stratagème du Cénacle afin d’écarter Erathia ? Est-ce la volonté du Sir Erathia lui-même, voulant se retirer de cette situation délicate ? Nul vivant ne le sait vraiment, cependant le corps du Roi ne fut jamais retrouvé et les écrits de cette époque semblent manquer…

<enl>C</enl>ertains Résistants, une fois leur armée refaite en Vahanûn, repartirent finalement sur le continent afin de défier les seigneurs Fidèles. Mais ils furent rapidement interceptés et arrêtés en Mitsokaï par les armées Cénacliennes. L’affrontement fut inévitable… Des seigneurs des deux camps tombèrent au combat. Le Cénacle déclara alors la guerre à la Résistance. C’est aussi simple que cela. Bien que ceci semble évidemment être un complot du Cénacle afin d’éliminer définitivement la Résistance et mettre un pied en Terre-Neuve, la Guilde des Dragons et les Royaumes du Levant ne réagirent pas directement. Les armées éryliennes se rassemblèrent alors en Yrédia afin de prendre d’assauts Vahanûn. Mais les éryliens ne sont guère à l’aise dans des îles et leur première attaque et repoussée malgré leur supériorité numérique tandis que la seconde vague est arrêtée par les Levants finalement décidés à barrer la route au Cénacle. Même les Dragons déclarèrent leur entrée dans le conflit à la toute fin de la seconde vague aux côtés de leurs alliés de toujours mais aussi contre ceux qui les avaient sauvés des hordes Invasionnistes et Valédusiennes il y a quelques années. Les Fidèles, voyant l’issue de cette guerre désespérée, se déclarèrent neutres malgré leur alliance avec le Cénacle. Ce dernier du alors faire face seul aux armées de la vielle Alliance composées des Dragons au Nord, des Résistants et Levant au Sud-Est mais surtout, et ce qui fut le plus dévastateur, aux excommunions abusives des cardinaux Levants aussi appelés « Cardinaux fous » par leur détracteur. Après un bref temps mort, le temps aux armées du Levant et de la Résistance de se reconstruire, les éryliens furent submergés en moins d’un an jusqu’en Al Razzim où le Cénacle fut contraint d’implorer une paix…

<enl>L</enl>e concile de paix fut une fois de plus mener par les Dragons. Ces derniers, bien qu’extrêmement critiqués pour leur possession d’un tiers de Kald (alors qu’ils s’affirmèrent comme les gardiens du pluralisme Kaldéen) refusèrent d’abandonner un de leur nombreux pays, tout comme ils refusèrent de voir les éryliens disparaître. De plus, il fallait trouver de nouveaux territoires à la Résistance ainsi qu’à une guilde appelée la Meute, investie dès la fin de la guerre par de nombreux ex-SI et ex-Valédusiens désireux de refonder leurs royaumes indépendants en Kald plutôt que de continuer à servir sous la bannière du Levant de Terre-Neuve. Toutes ces idées radicalement différentes aboutirent à un résultat que personne n’approuvait vraiment, mais auquel personne ne trouvait solution plus équitable. Le Cénacle de la Main Noire ne conserva que Érylyn et Al Razzim, céda Caledra et Dramen à la Résistance, Altreas et Abéda à la Meute et enfin Yrédia à Sire Castelreng et sa futur communauté.

<enl>T</enl>andis que le monde avait les yeux rivés sur les éryliens et l’Est, une autre crise s’était déclarée au Nord-Ouest, la Sainte Ligue installée en Brastoven subissait depuis quelques temps les assauts répétés de ceux qui se nommaient eux-même « Les Pirates de Pekelo » commandés par Sire Winbow. Protégés par les Fidèles en Tchalan et par la presqu’île imprenable de Pekelo dont les fortifications avaient été conçu par l’ancêtre de Winbow, les pirates rassemblaient de vastes armées composés de Chélonie, un guerrier mythique de Tchalan dont les capacités défensives sont hors du commun comme l’a prouvé la fameuse défense de la Résistance en Tchalan et les glorieuses batailles du sire Chrétien. Ces armées débarquées en Brastoven, écrasaient les faibles armées de la Sainte Ligue regroupées en hâte et fuyaient en Tchalan avant que toute réponse ne soit possible. Bien que mineur, ce conflit abouti à l’entré des Dragons dans une nouvelles guerre Meute/Fidèles. Voici les faits : les ex-SI menés par Greendis se séparèrent des ex-Valédusiens désormais dans la Meute dirigés par Katrine puis Almansour et créèrent « la Légion Aiglée ». Malheureusement le nombre de provinces qu’offrait Abéda et Altreas ne suffisaient même pas aux seuls Loups de la Meute, il fallait y remédier rapidement et s’emparer de nouvelles terres. Hélas, le Cénacle était protégé par les Dragons et les Dragons tout simplement bien trop puissants. Les yeux se tournèrent donc inexorablement vers l’Ouest et les Fidèles qui s’étaient déjà fait bon nombre d’ennemis. Mais Cénamper, Roi des Fidèles était tout sauf stupide et refusant de voir ses pays envahis, il prit les devant. Il rassembla ses armées et attaqua les Loups encore assez faible. D’autre part il conclu un pacte avec les Pirates de Pekelo, en leur remettant Tchalan ces derniers devaient combattre aux côtés des forces Fidèles contre la Meute. Ce qui ne les empêcha pas non plus de continuer à écraser la Sainte Ligue Renaissante au bord de l’extinction. Les Dragons ne pouvaient ni accepter la destruction de la SLR ni la prise d’Altreas et Abéda au profit des Fidèles. Ils conclurent donc une alliance militaire avec la SLR, la Légion Aiglée, le Levant et la Meute contre les Pirates et les Fidèles.

<enl>L</enl>a bataille peut alors commencer : les Fidèles, de part leur attaque surprise prennent l’initiative. Leurs raides écrasent les armées peu préparées de la Meute en Altreas avec notamment les armadas d’Arald et Senvundel dont le nombre de guerrier atteint les 80 000 hommes et Abéda où le sire Cénamper en personne dirige les assauts. Mais, il faut l’avouer leur tactique était loin d’être la meilleure : Les Fidèles se contentaient uniquement d’exterminer les armées adverses avant de retourner en Britéria ou Dorasterre. Quasiment aucune province ne fut prise : résultat : les loups revenaient inlassablement refaire leurs armées. Cette tactique n’est pas stupide en soit : c’est celle utilisée habituellement par les éryliens, mais tous les sages vous le diront : ce stratagème ne s’avère efficace uniquement si les suzerains sont tués. Hélas pour les Fidèles : AlMansour, Roi de la Meute, s’est enfui en Mitsokaï où nul Fidèle ne peut l’atteindre. Leur adversaire perdant l’effet de surprise, la Meute se ressaisit et tentent, avec l’aide de renfort dragon, de porter les combats jusqu’en Britéria. Mais il en faut beaucoup plus pour vaincre l’immortelle Érylyn, grâce à de nouvelles armées fournies par le Cénacle et l’arrivée tant attendu des Pirates en Altreas, les Fidèles et leur allié conservent l’avantage. Les rivières d’Altreas et Abéda devinrent rouges sous l’afflux de sang humain et les manuscrits de cet âge affirment que les récoltes avaient elles aussi une étrange couleur rosée. Comme promis, les terribles armées de Chélonie s’avérèrent redoutables, les historiens se disputent encore sur le nombre de seigneurs qu’aurait abattu le chef des pirates Winbow à lui seul : certains prétendent pas plus de 10, d’autres affirment que le Pirate dépassa amplement les 15 et l’ont prétend que chaque guerrier Chélonie abattait 10 ennemis avant de tomber. Toujours est-il que les Dragons et leurs alliés étaient sur le point d’être chassés d’Altreas et Abéda malgré leur supériorité à tout point de vue. Dans le but d’écraser ces satanés Pirates, les Dragons forment alors un bataillon d’élite nommé « les corsaires » avec comme unique objectif : abattre Winbow et ses hommes. Ils réussirent après une périlleuse bataille : Ledagonnier, chef des Corsaires occis Winbow. Avec la mort de Winbow et l’excommunication du suzerain Fidèles : Cénamper, l’avantage change immédiatement de camp : Britéria est envahi, Dorasterre est attaqué. Une ultime tentative du sire Cénamper s’acheva par sa mort en Abéda lors d’un raide de la Légion Aiglée.

<enl>L</enl>es Fidèles et leurs alliés sont chassés du continent. La descendance du sire Erathia, suzerain de Tchalan tombe subitement dans un coma profond (dont certains théologiens à la parole douteuse affirmèrent que c’était une sanction divine), Tchalan est capturée peu après par les Dragons appuyé par la SLR. Ostrie connue une brève défense mais, fragilisée par les trahisons d’Exulos et surtout Elongwen et ses 27 000 arbalétriers, cette défense s’acheva par la glorieuse mort du sire Torhodrim, Prince d’Ostrie vers l’an 399, après la dernière trahison de Milambert, agent infiltré de la Légion mais en réalité agent double pour le Cénacle. Tandis que les territoires fidèles étaient partagés, ces derniers connurent un bref temps d’errement et de pillages avant d’être dissout en plaine de l’Axe, an 400 par les deux derniers descendants des deux familles dirigeantes de toujours : Lucifer et Xallia. Et le dernier vestige de l’Empire disparu.

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